Le blog du bâtiment : La sécurité incendie dans les bâtiments d’habitation dépend en grande partie des matériaux de construction qui ont été utilisés et de la configuration des lieux. Après le terrible incendie de la tour Grenfeel à Londres qui a fait près de 80 morts, et dont l’isolant pour la façade extérieure et les panneaux de bardage utilisés seraient à l’origine de la propagation du feu et des fumées toxiques, la réglementation incendie dans les bâtiments a fait l’objet d’un nouveau rapport du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment).
En France, la construction et la conception des bâtiments d’habitation de moins de 50 m (familles 1 à 4) et des immeubles de grande hauteur (IGH) de plus de 50 m sont soumises à des normes contre le feu très exigeantes, voire les plus strictes d’europe. Toutefois, à travers son rapport, le CSTB a relevé certaines failles liées aux réglementations thermiques successives et aux nouvelles pratiques constructives : épaisseurs d’isolants plus importantes, diversification des matériaux isolants, développement de l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur), renforcement de l’étanchéité à l’air, utilisation de matériaux combustibles dans les structures… En matière de prévention incendie et de dispositifs de sécurité qui limitent la propagation du feu, les solutions monomur en béton cellulaire Cellumat, classées A1, sont une excellente alternative constructive. Les propriétés physiques du béton cellulaire Cellumat constituent une véritable barrière infranchissable aux flammes car le matériau ne contribue pas à la propagation du feu, ne développe pas de fumées toxiques en cas d’incendie et ne se déforme pas.
Le béton cellulaire : une solution monomur anti-feu
Les enjeux de la transition énergétique et les réglementations thermiques successives (RT88, RT2000, RT2005, RT2012 et RT2020) ont fait évoluer les pratiques et les techniques constructives. Dans un souci de traitement des ponts thermiques, l’ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) s’est fortement développé dans la construction de bâtiments d’habitation et avec lui l’augmentation progressive de l’épaisseur des isolants. Fort est de constater, que cette nouvelle masse combustible représente un facteur de risque incendie non négligeable. De plus, la diversité des matériaux d’isolation utilisés et les différentes réactions au feu qu’ils peuvent engendrer (feu couvant par exemple) présentent également de nouveaux risques pour les immeubles.
Appartenant à la classe Européenne A1 « matériaux non combustibles », le béton cellulaire Cellumat possèdent des propriétés thermiques exceptionnelles qui permettent de construire des murs RT2012/RT2020, et passifs selon le principe du monomur. Cette technique sans isolants rapportés, et qui sont susceptibles d’être une source de propagation des flammes, est plus sûre et peut limiter l’embrasement généralisé du bâti.
Un matériau incombustible pour limiter la propagation du feu et éviter les intoxications liées aux fumées toxiques
Dans son rapport, le CSTB a également constaté que face au développement de bâtiments, y compris de grande hauteur, qui utilisent en structure des solutions multi-matériau ou des matériaux combustibles (bois par exemple) qui favorisent les incendies, les exigences de réaction et de résistance au feu apparaissaient insuffisantes.
Avec la structure en cellules fermées, le béton cellulaire Cellumat est une solution constructive qui limite l’extension de l’incendie et l’élévation de température. Il enregistre de très bons résultats aussi bien sur le plan de la réaction au feu que de la résistance au feu.
Réaction au feu
Ininflammable, le béton cellulaire Cellumat n’alimente pas le feu ni ne contribue à la combustion car il ne peut être consommé par le feu. Il n’émettra donc aucune fumée toxique, source de près 75 % des décès dues aux incendies et qui a été l’un des facteurs qui a alourdit le triste bilan de l’incendie de la Tour Grenfell .
Résistance au feu
En cas d’incendie, le béton cellulaire Cellumat conserve sa résistance mécanique (R), ses qualités d’étanchéité aux flammes (E) et d’isolation thermique (I). Même en cas d’exposition prolongée à une forte température, la structure du matériau n’est pas influencée. Le béton cellulaire ne fond pas et ne se déforme pas. Il évite ainsi les risques de propagation des flammes et prévient les risques d’effondrement du bâtiment.
Par ailleurs, grâce à sa structure cellulaire isolante, la température interne progresse moins vite dans un mur de béton cellulaire que dans un mur de béton classique.
Les blocs en béton cellulaire Cellumat limitent également le risque de propagation du feu via les façades. L’incendie en façade se propage souvent par la surface du revêtement de façade, d’un compartiment à l’autre par l’intérieur ou l’extérieur, ou au sein de la façade par le biais des composants combustibles (isolants) ou de la lame d’air ventilée située derrière le revêtement.
Dans le cas de bâtiments réalisés en blocs Cellumat, le risque de propagation du feu entre les compartiments est fortement réduit grâce à la haute résistance des blocs de béton cellulaire qui forment la structure du bâtiment (évitant la propagation par l’extérieur) et des planelles Cellumat, mises en œuvre dans la jonction entre la façade et le plancher (évitant la propagation par l’intérieur).
SOLUTIONS COUPE-FEU
Conforme à la nouvelle réglementation européenne (1364-1), les blocs en béton cellulaire Cellumat détiennent une série de PV d’essai feu ainsi qu’un PV test Hydrocarbure majoré (HCM N°11 DRI 237). Cellumat dispose de PV’s feu allant jusqu’à EI240 pour ses blocs Maxibloc et GIGABLOC, et propose donc des produits optimisés pour la réalisation des murs coupe-feu.
Le GIGABLOC permet, suivant l’épaisseur de la cloison, la réalisation de parois jusqu’à 24 m de hauteur. Le grand module de 120 x 60 cm permet de construire rapidement : à l’aide d’une petite grue de chantier, le rendement de pose est de minimum 10 m²/h.
Le Maxibloc est manuportable ; en épaisseur 17,5 cm et pour un mur de 20 m de longueur, le EI s’élève à 240 min.
Définitions des valeurs :
R = stabilité : laps de temps pendant lequel un élément de construction continue à remplir sa fonction porteuse et maintient sa stabilité pendant un incendie.
E = étanchéité aux flammes : le laps de temps pendant lequel un élément de construction reste étanche aux flammes, à la fumée et aux gaz.
I = isolation thermique : le laps de temps pendant lequel l’élement de construction limite la température du côté qui n’est pas exposé au feu, de telle sorte qu’il n’y ait pas de combustion spontanée dans l’espace qui ne brûle pas.
Un impact environnemental réduit
Un incendie peut accroître de 14 % l’empreinte CO2 d’un bâtiment, suite aux émissions de carbone liées aux gaz de combustion. Cet impact environnemental est d’autant plus accentué sur les bâtiment HQE, construits selon les modes constructifs traditionnels qui utilisent des matériaux présentant des hautes performances énergétiques mais de moins bonnes résistances au feu. Le béton cellulaire Cellumat n’a aucun impact négatif sur l’environnement lors d’un incendie car il est incombustible et ne produit aucune fumée.
Entièrement minéraux et recyclables à 100 %, les blocs Cellumat ont une empreinte écologique exceptionnellement réduite. De par leur faible poids, leur fabrication consomme peu de matière première et peu d’énergie.
Certifiés A+, ils ne génèrent pas de poussières ni de particules dans l’air.
Par ailleurs, certifié ISO 1400, Cellumat s’engage à améliorer son procédé de fabrication pour réduire l’impact de son activité sur l’environnement.
Cellumat développe et fabrique des matériaux innovants en béton cellulaire et en silicate de calcium pour la construction et l’aménagement extérieur.
L’usine ultramoderne Cellumat, située à Valenciennes, intègre les toutes dernières technologies. La capacité de production de 250 000 m3 par an et le stock permanent de 10 000 m3 permettent de répondre, de façon flexible, à toutes les demandes du marché.
www.cellumat.fr
Oct 11 2017
Publi-communiqué : « Pourquoi et comment sécuriser efficacement mon chantier ? »
Construction immobilière, Sécurité
Pourquoi sécuriser efficacement mon chantier ?
Qu’il se déroule en intérieur ou en extérieur, situé sur la voie publique ou sur un terrain privé, un chantier de construction ou de rénovation, de n’importe quelle taille et de n’importe quelle nature, devient temporairement une zone potentiellement dangereuse, sensible et plus vulnérable aux actes malveillants. C’est pourquoi, il faut assurer une vigilance optimale en ce qui concerne la sécurité du personnel présent, des riverains, des éventuels passants, des matériaux mais aussi des engins dépêchés ; il est donc primordial de mettre en place des solutions afin de sécuriser efficacement son chantier en cours.
« La sécurité doit être une priorité au cœur des chantiers. »
Quelques chiffres à connaître en ce qui concerne les préjudices subis sur les chantiers en France…
En tête des matériaux les plus volés en France, le cuivre. Il représente 23% des vols sur les chantiers.
Comment sécuriser son chantier efficacement ?
Le « Pack All Inclusive » que propose SECURED-France, spécialiste de la surveillance électronique de chantier et acteur majeur de la surveillance de chantier sans fil sur l’hexagone, offre un système très complet rapide et efficace.
Les différentes étapes pour une formule de sécurisation de chantier efficace et complète…
Pour commencer, toute entreprise de sécurisation doit réaliser un audit auprès de son client et doit récolter et analyser les besoins réels de celui-ci en termes de sécurité ainsi que la zone géographique à protéger et pendant quelle durée. L’idéal est de souscrire à un contrat où sont comprises la location ainsi que la maintenance du matériel de télésurveillance, mais également l’abonnement et le raccordement au centre de télésurveillance (comprenant aussi carte SIM et différentes interventions).
Les alarmes d’intrusion et leur mise en service et en tension doivent être gérées par l’entreprise de sécurisation de chantier.
Bien évidemment, cette dernière doit aussi prendre en compte toutes les consignes et précautions particulières à prendre selon les besoins de son client.
Au besoin justement, la télésurveillance peut être complétée par du gardiennage physique, des rondes intervenant à des moments plus sensibles, mais aussi des levées de doute jusqu’au contact des forces de l’ordre en cas de déclenchement d’alarme pour intrusion, par exemple.
Enfin un chantier sécurisé doit être signalé en tant que tel (panneaux…).
Bien évidemment, le matériel inhérent à la sécurisation de chantier doit être réévalué selon l’avancement du chantier et son bon état de fonctionnement contrôlé de façon bimensuelle. Une bonne communication entre l’entreprise de sécurisation de chantier et son client est donc essentielle et déterminante pour l’efficacité du processus.
La sécurisation de chantier est donc un investissement indispensable…
… Et permet aux entreprises du BTP, aux collectivités, mais aussi à un grand nombre de particuliers qui font ce choix, d’éviter pléthore de désagrément onéreux et chronophages.
« L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique. » Citation d’Albert Einstein.
Article sponsorisé : Secured France.
Mots-Clés : chantier, comment, efficacement, Pourquoi, sécuriser