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Oct 27 2017

Les accidents du travail dans le BTP

Il fut un temps où les accidents du travail dans le BTP étaient très fréquents et souvent graves. Ce grand nombre d’accidents a amené à réfléchir au sein des entreprises, ainsi que pour des instances publiques telles que la sécurité sociale et la CnamTS, à la mise en place des mesures visant à renforcer la sécurité au travail. Résultat, avec un plan d’action de prévention large, comprenant, par exemple, le passage d’un certificat d’aptitude (CACES) pour les conducteurs d’engins, la gravité ainsi que le nombre d’accidents a considérablement régressé et est, actuellement, toujours en baisse.

 

Des chiffres rassurants pour un secteur accidentogène

Selon le dernier communiqué de presse de l’assurance-maladie, paru le 14 septembre 2017, la sinistralité (accidents du travail, de trajet et maladies professionnelles) dans le secteur du BTP, pour l’année 2016, a connu une baisse de 3,1 % de ses accidents du travail comparé à 2015 (l’indice de fréquence est de 60 AT pour 1000 salariés). Le BTP reste pourtant l’un des secteurs où les risques sont les plus grands. Toutefois, la prévention et les méthodes modernes de travail et d’organisation des chantiers ont permis aux entreprises de créer un environnement bien plus sécuritaire qu’auparavant. En effet, en onze ans le secteur du BTP enregistre une baisse de plus de 31 % de la sinistralité, soit le plus fort taux jamais enregistré, tous secteurs confondus.

 

Les principales causes des accidents dans le BTP

Malgré la baisse de la sinistralité, les causes les plus fréquentes d’accidents dans le BTP restent sans surprise la manutention manuelle (53%), les chutes de hauteur (29%), ainsi que l’utilisation d’outillage à main (9%). Cependant, l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP), avec le soutien de la CnamTS et la DGT, a mis en place un plan stratégique nommé « Horizon 2020« . Ce plan a pour but de réduire significativement les causes des accidents les plus fréquents. Les trois causes prioritaires qui ont été identifiées sont les chutes de hauteur, les dangers chimiques comme avec l’amiante, ainsi que les risques routiers professionnels, des risques qui génèrent fréquemment des accidents mortels. Ainsi, ce ne sont pas moins de 1600 maîtres d’ouvrage qui ont été formés afin de soutenir et d’accompagner les entreprises du secteur dans leurs efforts de prévention des accidents de travail.

 

Les accidents liés aux engins de chantier

Les travaux publics sont, quant à eux, plus touchés par des accidents liés aux engins de chantier comparé au secteur du bâtiment. Si l’on en croit les données recueillies par l’INRS avec son programme « Epicea », qui répertorie des milliers d’accidents survenus entre 1991 et 2008, les accidents d’engins de TP représenteraient 23 % des AT sur cette période. Il s’agit donc du type d’accident le plus fréquent dans les travaux publics, loin devant les autres. Cette base de données montre bien que les risques liés aux engins de TP ne sont pas à prendre à la légère, la conduite et la manipulation d’engins tels que les tombereaux, les pelleteuses, les compacteurs ou encore les dumpers, nécessitent une formation adéquate à la conduite en sécurité, comme le dispense le CACES. Le référentiel annexé à la recommandation de la CnamTS relative au CACES, stipule que la formation des conducteurs d’engins est un prérequis indispensable que l’employeur se doit de respecter. Il permet au chef d’entreprise de remplir ses obligations vis-à-vis de la réglementation et au conducteur d’être formé en prenant en compte tous les éléments du référentiel.

De nombreux accidents dans le BTP sont encore dus à la mauvaise utilisation des engins de chantier, que ce soit sur des voies de transport public, pendant une manœuvre trop brusque ou encore, à cause de la chute d’une des parties de l’engin. Le certificat d’aptitude à la conduite en sécurité n’étant pas obligatoire, certains chefs d’entreprises se contentent de faire suivre une formation rapide à leurs employés et de leur délivrer une autorisation de conduite. Cependant, ces formations rapides ne sont pas forcément en phase avec le référentiel de la CnamTS et n’en abordent peut-être pas tous les éléments. C’est à cause de cette différence qualitative entre le certificat d’aptitude et d’autres formations non homologuées, que des chefs d’entreprises se sont déjà vu condamner au tribunal dans le cadre d’accidents mettant en cause des engins de chantier. Les accidents mettant en cause des engins de travaux publics sont souvent graves et entraînent le décès du conducteur ou d’une tierce personne, raison de plus pour être particulièrement vigilant.

Les accidents dans le BTP ne sont pas dus seulement à une mauvaise utilisation des engins ou des machines ou à une mauvaise organisation du travail, mais aussi, dans de nombreux cas, aux dysfonctionnements du matériel, ou bien à la nature et à l’état du sol qui peuvent également jouer un rôle important.

 

Former à la sécurité contribue à réduire le nombre et la gravité des accidents

Former les salariés à la sécurité fait partie des obligations légales de l’employeur. Les ouvriers doivent recevoir une formation dès leur entrée dans l’entreprise afin de minimiser les risques qui, comme le montrent les données collectées sur le sujet, sont plus grands lors des premiers jours d’embauche. De plus, bien que la sinistralité soit en baisse dans le secteur, certaines maladies professionnelles enregistrent une augmentation de leur indice de fréquence. C’est le cas pour les troubles musculo-squelettiques qui, en 2014, ont vu leur pourcentage bondir de près de 16 %. Ces chiffres sont à relativiser car des actions sont actuellement menées pour limiter que surviennent ces maladies professionnelles. Néanmoins, ils montrent bien l’importance de la formation à la sécurité, qui présente l’avantage de sensibiliser les travailleurs à la prévention des risques.

Pour conclure, on peut dire que le secteur du BTP reste encore l’un des plus accidentogènes et l’on peut aisément comprendre pourquoi : port de charges lourdes, masse en mouvement, travail sur nacelle en hauteur, circulation d’engins sur les voies de transport public, travaux avec des agents chimiques, etc. La liste des dangers est grande mais cela est à mettre en perspective avec le nombre de métiers représentés dans cette branche, du peintre en bâtiment au couvreur, du démolisseur au maçon, la palette est large. Toutefois, avec les innovations récentes et futures dans le secteur du BTP, de réels efforts ont été mené de manière à sécuriser et minimiser les risques inhérents à chaque métier. La prévention, conduite en étroite relation par les organismes publics et les entreprises, a connu un franc succès et, à l’heure actuelle, continue d’améliorer les conditions de travail sur les chantiers. Chaque collaborateur est formé et sensibilisé à la sécurité, ce qui contribue à la mise en place d’un environnement sécuritaire, où toute personne intervenant sur le chantier participe à son bon déroulement. Beaucoup d’efforts sont actuellement déployés afin de tendre vers une prévention encore plus efficiente, les données publiées chaque année indiquent avec précision les points importants à travailler. Même si l’on peut se réjouir de la baisse du taux de fréquence des accidents du travail au sein du secteur du BTP, il convient de rester vigilant et de tirer des leçons de chaque accident entraînant le décès ou l’incapacité de travail d’un collaborateur.

 

Article sponsorisé – Herman Kiwa – Groupe Via Mobilis

Mai 22 2015

Actualité Bâtiment : Prévenir le risque électrique dans le BTP

Le blog du bâtiment : Leborgne® mise sur la prévention de la pénibilité et des accidents du travail

 

Avec des réseaux électriques omniprésents, les métiers du bâtiment et des travaux publics exposent les professionnels à des risques, quel que soit le corps d’état auquel ils appartiennent. Même si le nombre d’accidents liés à l’électricité est sensiblement en baisse en France, des centaines de cas graves sont recensés chaque année. Le risque de mortalité dans ce domaine est en effet largement supérieur à celui des accidents de travail (AT) tous secteurs confondus. En 2010, le nombre d’AT d’origine électrique enregistré par la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) était de 713, soit 0,11 % du nombre total des AT. Si ce pourcentage est faible, il n’en est pas de même pour la gravité : 0,7 % des accidents dus à l’électricité sont mortels contre 0,08 % pour l’ensemble des risques. Il en est de même pour les AT avec incapacité permanente : 10,5 % des accidents dus à l’électricité sont graves contre 6 % pour l’ensemble des risques.

 

Une barre à mine isolée jusqu’à 1000 V

Les outils, utilisés quotidiennement par les professionnels du bâtiment, peuvent contribuer à la diminution de certains facteurs de risques, tels que les accidents dus à l’électricité, et ainsi participer à l’amélioration des conditions de travail sur les chantiers. C’est pourquoi Leborgne® se concentre depuis plusieurs années sur les questions de prévention de la pénibilité et des accidents du travail. Grâce à sa connaissance du monde de la construction, Leborgne® a su développer des outils adaptés, en privilégiant une approche métier. C’est ainsi que, suite à un accident survenu sur le chantier d’une major du BTP ayant conduit à l’électrocution heureusement non-mortelle d’un de leurs compagnons, le responsable QSE de la société a contacté le service R&D de Leborgne® afin qu’il développe une barre à mine isolée.

 

Conçue pour faire levier, déplacer des charges, déchausser des pierres, creuser des tranchées… dans des sols pouvant contenir des câbles électriques sous tension, la barre à mine isolée Leborgne nanovib® permet de supprimer tout risque d’électrocution jusqu’à 1000 V en courant alternatif et 1500 V en courant continu (conforme à la norme BS8020).

Légère, facile à utiliser, résistante, ergonomique, la conception unique de la barre à mine isolée Leborgne nanovib® facilite les travaux sur les chantiers.

– L’autre avantage de la barre à mine isolée Leborgne nanovib®, c’est son poids. Celui-ci est en effet inférieur de 20 % à celui d’une barre à mine traditionnelle tout acier et permet ainsi de faciliter sa manutention.

– La résistance de la barre à mine isolée Leborgne nanovib® est assurée par un corps 100 % fibres de verre garantissant des capacités de levage jusqu’à 1,5 tonne, et des parties travaillantes en acier forgé (un côté pointe pour creuser et un côté flamme pour faire levier).

– Côté ergonomie, la partie centrale de la barre à mine isolée Leborgne nanovib® en fibres de verre de section oblongue procure une prise en main confortable. Les butées plastiques, situées à la base des parties travaillantes, permettent quant à elles d’éviter à la main de l’utilisateur d’entrer en contact avec la pointe et la flamme en acier de l’outil.

Capacité de levage : 1,5 tonne maximum (pour soulever 3 tonnes, utiliser 2 barres à mine isolées Leborgne nanovib®)

Poids : 4,5 kg

Longueur : 150 cm

Prix de vente magasin préconisé : 145 euros HT

Points de vente : Négoces, Fournitures Industrielles, Quincailleries du bâtiment, Loueurs

 

http://www.leborgne.fr/fr/