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Nov 14 2017

Nouveaux produits bâtiment : Naturbloc BOIS d’Alkern : un bloc porteur biosourcé sous Avis Technique pour les maisons individuelles et petits collectifs

Le blog du bâtiment : Anticipant encore l’évolution réglementaire (notamment le label E+C-), Alkern annonce le déploiement d’une offre nouvelle génération de maçonnerie : des blocs biosourcés porteurs et isolants. En effet, son engagement environnemental pour des produits à faible empreinte carbone et conçus à partir de matières premières biosourcées ou issues de l’économie circulaire s’incarne parfaitement dans la commercialisation de cette innovation : le Naturbloc BOIS, réalisé à partir de déchets de bois.

Le Naturbloc BOIS d’Alkern s’impose en produit de construction biosourcé, porteur et isolant, breveté et sous Avis Technique CSTB (n° 16/17-750-V1). Ce bloc (18 kg, 20 x 20 x 50 cm) s’inscrit en droite ligne de l’engagement Alkern en faveur de l’environnement et initie un cercle de fabrication vertueux, s’inscrivant de facto dans le principe d’économie circulaire.

100 % recyclable, Naturbloc BOIS intègre un volume de 28 kg de bois/m² de mur : un véritable puits de carbone emprisonnant le CO2 normalement lié à la destruction du bois. Les granulats minéraux sont remplacés par des copeaux de bois issus de déchets de bois PEFC provenant en partie des palettes usagées du groupe. Sa résistance mécanique fb de 4,07 MPa lui permet de s’intégrer à la réalisation de maisons individuelles, d’ERP (Établissements Recevant du Public) petits collectifs jusqu’à R+2.

De plus, si l’isolation thermique demeure un enjeu essentiel de la future réglementation, Naturbloc BOIS affiche un bon niveau de résistance thermique : R = 0,85 m².K/W. Notons que même si une isolation rapportée biosourcée contribuera à la réduction du bilan carbone de la paroi, Naturbloc BOIS est compatible avec tout type d’isolation, intérieure ou extérieure.

Côté résistance feu, Naturbloc BOIS présente un REI de 240 minutes sous 175 kN/ml qui se double d’un affaiblissement acoustique optimal aux bruits extérieurs de Rw+Ctr = 50 dB (mur nu) / 45 dB (100 mm PSE) / 64 dB (100 mm LdV) / 60 dB (120 mm LdB).

Précisons également que Naturbloc BOIS s’avère résistant au développement des moisissures, aux attaques de termites souterrains et ne présente aucun risque de dégradation de la paroi (ni condensation, ni développement fongique).

L’innovation de ce produit à faible empreinte carbone réside aussi dans sa mise en œuvre. En effet, sa pose maçonnée traditionnelle respecte le savoir-faire des compagnons maçons et son poids allégé réduit la pénibilité sur chantier. Une avancée majeure par rapport à d’autres solutions constructives biosourcées nécessitant, par exemple, le coulage d’un noyau béton pour assurer la reprise de charge.

Enfin, Naturbloc BOIS constitue un système complet proposant blocs standards, blocs poteaux, blocs poteaux sécables, chaînages horizontaux, planelle isolée liège…

 

Le retour dun premier chantier :

Constructeur régional de maisons individuelles en Basse-Normandie depuis 1989, Les Maisons Extraco (filiale du Groupe MFC, leader français de la construction de maisons individuelles) affiche plus de 3.500 maisons construites pour 10 agences et 80 collaborateurs. Certifié NF Maison Individuelle, Les Maisons Extraco s’est engagé dans une démarche qualité poussée au service du confort des occupants et des économies d’énergie.

Nouvelle démonstration du savoir-faire de cet acteur économique régional, ce projet Comepos est une maison individuelle réalisée avec le nouveau bloc porteur Naturbloc BOIS d’Alkern. Affichant une résistance thermique particulièrement élevée (un R de 4,6) grâce à une isolation en laine minérale de 120 mm, la maison s’avère chauffée par un prototype de générateur développé par Atlantic dont l’efficacité énergétique, associée à la performance thermique des murs, assure une consommation réduite du bâtiment ! Enfin, pour assurer un équipement définitivement vertueux pour l’environnement, des panneaux photovoltaïques ont été intégrés à la toiture et une cuve de récupération des eaux pluviales a été également mise en place.

Pour Stanislas Poupon, Reponsable Technique, « Outre le principe d’économie circulaire du Naturbloc BOIS, sa recyclabilité totale et ses performances techniques (thermique, feu, acoustique), un autre intérêt qui nous a séduit pour ce bloc nouvelle génération est finalement sa pose classique en maçonnée, très bien maîtrisée des compagnons maçons. Ils ont d’ailleurs particulièrement apprécié la pose aisée et un délai d’avancement très rapide du Naturbloc BOIS. Dans cette réalisation Comepos, nous avons des composés novateurs qui anticipent les exigences de la RE 2018, mais des contraintes de pose classiques à l’image de ce bloc innovant. »

 

Premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France et en Belgique, Alkern emploie plus de 950 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires d’environ 200 millions d’euros. Le Groupe s’appuie sur près de 50 sites de production de produits béton avec une présence sur les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’aménagement extérieur.

 

www.alkern.fr

Juin 24 2017

Nouveaux produits bâtiments : Le bloc porteur en béton de miscanthus par Ciment Clacia, un matériau biosourcé dédié à la Construction Durable

Le blog du bâtiment : Particulièrement impliqués dans des démarches volontaires en faveur de l’éco-construction, Ciments Calcia, acteur majeur de l’industrie cimentière, et Alkern, l’un des tout premiers fabricants en France et en Belgique de produits préfabriqués en béton, ont uni leurs expertises et ressources R&D pour développer un système constructif innovant, alliant performances thermique, acoustique et environnementale : le bloc porteur en béton de miscanthus.

Une solution biosourcée exclusive portée par Biomis G3, association œuvrant depuis 4 ans à réunir partenaires institutionnels, agricoles et industriels autour du miscanthus et de la structuration d’une filière régionale complète. Si cette filière naissante a déjà pris racine en Île-de-France, c’est aujourd’hui dans le Grand Est qu’elle entend étendre ses ramifications : de la production du miscanthus jusqu’à sa transformation locale en produits industriels biosourcés à forte valeur ajoutée.

C’est ainsi que le 31 mai 2017, à l’occasion du salon de la bioéconomie Siñal Exhibition à Châlons-en-Champagne, Biomis G3 a pu mettre en exergue la diversité et la complémentarité des acteurs de la Filière Miscanthus, ses implications territoriales et agricoles, ainsi que les pistes de réflexion. Avec, en point d’orgue, la présentation du bloc porteur conçu par Ciments Calcia et Alkern, associée à une première mise en œuvre programmée à l’horizon 2018 avec le lancement d’un programme de 46 logements à Chanteloup-en-Brie (77).

Le blog du bâtiment Ciments Calcia

 

Des enjeux territoriaux et agricoles…

Plante pérenne originaire d’Asie dont la production s’échelonne sur une durée de 15 à 20 ans sans ressemer ni engrais, le miscanthus se révèle particulièrement productif (10 tonnes par hectare) et résistant. Avec un fort potentiel de biomasse, cette graminée stérile à rhizomes non traçants peut être utilisée, après transformation, comme bioénergie ou biomatériau pour des applications industrielles. Le fait que sa culture s’adapte idéalement aux terres polluées, dégradées ou délaissées, s’avère un atout phare. Elle n’entre pas ainsi en concurrence avec l’agriculture alimentaire ; la production de miscanthus s’inscrit au contraire en complément de ressources et débouchés économiques pour les agriculteurs (sa récolte intervenant par ailleurs en mars-avril, en décalé avec toutes les autres cultures).

Avec près de 450 ha plantés dans la région châlonnaise, les coopératives du Territoire se sont résolument engagées tout comme bon nombre d’industriels en vue de structurer une filière régionale complète et boucler le cercle vertueux de la bioéconomie locale : élaborer, ensemble, des produits biosourcés performants à base de miscanthus et les positionner sur les marchés, avec des applications en plasturgie automobile, aéronautique, cosmétique, énergie et construction…

En effet, le renforcement de cette filière suppose, sur le long terme, de nombreuses dynamiques de développement entre les différents acteurs et des engagements forts. Agriculteurs et coopératives agricoles sont appelés à garantir des volumes constants et la sécurité des approvisionnements en miscanthus. De même, les pouvoirs publics et les élus locaux doivent pouvoir apporter leur soutien, en matière foncière par exemple, tandis que les industriels-utilisateurs s’engagent à développer des applications innovantes et variées nourrissant une bio-économie locale dynamique.

Jean-Marc Dupré, Membre du Bureau d’Axéréal, Administrateur FRCA

(Fédération régionale des Coopératives d’Île-de-France)

L’agriculture : socle amont de la Filière Miscanthus

« La culture du miscanthus peut devenir intéressante pour les agriculteurs, car cette plante consomme très peu d’intrants, reste au moins 10 ans en place, et permet une agriculture sous forte contrainte environnementale.

Elle sera possible si tous les acteurs des filières naissantes de production de matériaux agro-sourcés s’entendent pour construire une chaîne de valeur permettant une rentabilité partagée, au bénéfice d’une économie locale nouvelle. »

Jérôme Mat, Vice-président de Châlons-en-Champagne Agglo

délégué au développement économique

Territoire d’expérimentation de la Filière Miscanthus

« Nous avons décidé de positionner notre territoire comme site pilote pour le lancement d’une Filière Miscanthus complète. Cette structuration très locale met en réseau agriculteurs, industriels et institutionnels et cible des bioproduits industriels à forte valeur ajoutée. Cette opération prend sa place au sein de la “smart agriculture”, une des filières de croissance de l’Agglomération châlonnaise. »

La Filière Miscanthus Île-de-France : précurseur et moteur de nouvelles initiatives comme celle de la Région Grand Est

La Filière Miscanthus Île-de-France est parvenue à réunir des agglomérations (Grand Paris Seine et Oise, Marne et Gondoire), des départements (Seine-et-Marne, Yvelines), le secteur R&D à travers un premier projet de recherche BFF (Inra, Mines ParisTech, laboratoires de recherche…), des industriels (Ciments Calcia, Alkern, PSA, Faurecia, Addiplast) et des coopératives agricoles d’Île-de-France (Axéréal, Sévépi, Valfrance…), le tout orchestré par l’association Biomis G3.

L’objectif s’avère de produire et transformer localement la plante de miscanthus à diverses fins industrielles au sein de la vallée Seine-Paris-Normandie, offrant ainsi aux marchés franciliens des solutions compétitives et innovantes, sources de développement local. Convaincue de l’intérêt de favoriser la bio-économie à l’échelle d’un territoire, la Région Île-de-France apporte un soutien fort au développement de cette Filière Miscanthus.

« L’animation d’ensemble liant industriels et agriculteurs est une des clés de réussite du lancement de cette nouvelle filière miscanthus, gage d’engagement mutuel et de pérennité économique. La conduite des opérations “du champ à la porte de l’usine” est largement entamée sur des Territoires-pilotes très attractifs. Ouvrir dès maintenant de nouvelles voies de transformation industrielle du miscanthus, rassemblant différents secteurs d’activité : tel est le défi à venir de Biomis G3, confie Bernard Courtin, Délégué général de l’association. Avec pour enjeux : renforcer l’impact économique de la filière ! »

 

… aux applications industrielles avec lexemple du bloc porteur en béton de miscanthus conçu par Ciments Calcia et Alkern

Cherchant à renforcer toujours davantage leur engagement environnemental, Ciments Calcia et Alkern font de l’éco-construction la clé de voûte de leur département R&D pour élaborer les solutions constructives de demain. C’est donc parfaitement naturellement que les deux industriels se sont tournés vers les matériaux biosourcés, et notamment le miscanthus, pour mettre au point un bloc de construction constitué à 60 % en moyenne de broyats de miscanthus en substitution des granulats naturels.

Ce bloc porteur annonce une résistance caractéristique de 3 MPa, une avancée majeure par rapport à d’autres solutions constructives biosourcées nécessitant le coulage d’un noyau béton pour assurer la reprise de charge.

Il offre une résistance thermique de R=0.7 m2.K/W (contre 0.2 pour les blocs traditionnels) attestant d’une capacité isolante, totalement en phase avec les réglementations en vigueur et à venir (RT 2012 et future RBR 2020).

Le bloc porteur en béton de miscanthus satisfait également aux exigences de confort acoustique avec une atténuation des bruits de 54 dB mur nu enduit une face.

Les performances de résistance au feu de ce produit se révèlent également excellentes avec une tenue au feu affichée de 4 heures.

Il permet d’économiser une ressource naturelle non renouvelable, le granulat, en la substituant par une ressource naturelle renouvelable, le miscanthus. À terme, sa fabrication locale et son transport sur de courtes distances favoriseront encore la réduction de l’empreinte environnementale des bâtiments.

Notons que le bloc en béton de miscanthus présente l’avantage d’une mise en œuvre simple et traditionnelle qui respecte les méthodes de travail des artisans maçons.

Enfin, le béton de miscanthus prévoit d’intégrer une gamme complète allant du bloc standard au bloc poteau, en passant par la planelle isolée et des éléments de chaînage horizontal.

De nombreux essais de caractérisation du bloc en béton de miscanthus ont été validés (comme la résistance sur murets) ou sont toujours en cours (comme le fluage(1)), avec deux grandes étapes à la clé :

– le dépôt de la demande d’ATEx(2) auprès du CSTB à l’automne pour une obtention prévue fin 2017 ;

– le démarrage du chantier de Chanteloup-en-Brie (77) en février 2018, qui sera le chantier porteur de l’ATEx.

Ce projet pilote (avec pour Aménageur Épamarne et pour Maître d’ouvrage le Groupe 3F) prévoit la construction de 46 logements sociaux avec mise en œuvre des blocs porteurs en béton de miscanthus sur 1700 m2 de façade, représentant 50 tonnes de miscanthus. D’autres chantiers seront prochainement à suivre en Régions Île-de-France et Grand Est.

(1)Déformation lente et retardée dun corps soumis à une contrainte constante, provoquée par la durée dapplication de cette contrainte.

(2)Créée à linitiative du CSTB et des acteurs de la construction – et notamment avec les contrôleurs techniques -, lATEx est une procédure rapide dévaluation technique formulée par un groupe dexperts sur tout produit, procédé ou équipement innovant ne faisant pas encore lobjet dun Avis Technique et dont la mise au point nécessite une utilisation expérimentale sur un ou plusieurs chantiers.

 

www.ciments-calcia.fr