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Avr 23 2015

Actualité Bâtiment : GIRPI se met à l’heure du BIM

Le Blog du Bâtiment : Dans le cadre du Plan Bâtiment Durable, l’une des mesures retenues par Cécile Duflot, ancienne Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, consiste à rendre progressivement obligatoire en France l’usage de la maquette numérique pour les équipements de l’Etat à l’horizon 2017. Cette initiative, dorénavant suivie par Sylvia Pinel, Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, s’inscrit dans la lignée de la directive européenne du 15 janvier 2014 qui autorise les 28 états membres à exiger d’ici 2016 l’utilisation du BIM pour les projets de construction de bâtiments publics.

Depuis le 1er janvier 2015, pour anticiper ces obligations, GIRPI met à la disposition de tous les acteurs du bâtiment des bibliothèques de pièces 3D pour l’ensemble de ses solutions techniques pression et évacuation.

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Qu’est ce que le BIM ?

Le BIM (Building Information Model) est un processus collaboratif autour d‘un fichier numérique qui concentre l’ensemble des informations techniques d’un ouvrage. Cette nouvelle approche de conception du bâti permet à tous les acteurs d’un chantier de mieux communiquer entre eux. Le BIM se compose :

 

– d’une maquette numérique, représentation graphique du bâtiment en 2D ou 3D qui, grâce à une localisation par arborescence spatiale, décrit toutes les relations entre les différents composants de la maquette permettant de détecter les éventuels conflits d’exécution,

– d’une base de données qui regroupe l’ensemble des composants techniques d’un ouvrage avec des informations essentielles comme la marque, le modèle, la taille, ses caractéristiques techniques et la documentation correspondante (PV résistance au feu, PV acoustique…).

 

L’ensemble des acteurs du marché du bâtiment interagissent au sein du BIM en mettant en commun toutes les données d’un projet qu’ils peuvent à tout moment consulter ou modifier. Evitant les ressaisies de données et diminuant les risques d’erreurs, cette interopérabilité via le BIM vise à mieux coordonner les chantiers et ainsi réduire les coûts et les délais tout en améliorant la qualité finale de l’ouvrage.

 

Véritable atout pour les maîtres d’ouvrage, les architectes, les fabricants mais également les intervenants sur le chantier, le BIM constitue donc une véritable révolution dans la conception, la réalisation et la gestion d’un bâtiment.

 

GIRPI à l’heure du BIM

Depuis le 1er janvier 2015, GIRPI met à la disposition des professionnels une bibliothèque 3D au format Revit pour l’ensemble de ses solutions techniques de distribution sous pression et d’évacuation. Toutes les pièces qui composent les systèmes GIRPI dédiés à la distribution de l’Eau Chaude et Froide Sanitaire (System’O), à la climatisation (Kryoclim), à la distribution de l’air comprimé (Girair) et à l’évacuation acoustique (Friaphon) ont ainsi été modélisées pour fournir non seulement l’image et l’information morphologique du produit mais également des informations essentielles comme la documentation technique, les dimensions, les normes (attestation de conformité sanitaire…), etc…

 

Disponible sur demande par e-mail à l’adresse pvatin@aliaxis.com ou bientôt accessible à partir du site internet www.girpi.com, cette bibliothèque constitue une formidable base de travail pour tous les acteurs de la mise en oeuvre, de la conception jusqu’à l’exploitation du bâtiment.

 

Un accompagnement au-delà du BIM

En plus de mettre à la disposition des professionnels la bibliothèque de ses gammes au format Revit, GIRPI a souhaité accompagner ses clients dans l’utilisation de cette nouvelle technologie. Le fabricant a donc mobilisé son service « assistance technique et bureau d’études » pour aider ses clients à réaliser des plans de mise en oeuvre et à élaborer la liste du matériel nécessaire à la réalisation d’un chantier.

 

En complément, l’assistance technique met à la disposition de ses clients, des conseils pour choisir le produit GIRPI le mieux adapté à leur problématique, des informations sur la réglementation en vigueur et propose également des formations pour la mise en oeuvre de ses systèmes.

 

En intégrant dès cette année le BIM avec mise à disposition de sa bibliothèque 3D, GIRPI aide tous les intervenants d’un projet de construction ou de rénovation à concevoir avec une précision absolue les réseaux techniques des bâtiments publics et privés.

 

 

http://www.girpi.com/

Fév 04 2015

Actualité bâtiment : publication du rapport d’activité 2014 du plan bâtiment durable

plan-batiment-durableLe Blog Du Bâtiment : Comme chaque année, le Plan Bâtiment Durable publie son rapport d’activité annuel avant la fin du mois de janvier.

Le rapport d’activité 2014 revient sur les faits marquants de l’année écoulée et dresse le panorama complet des actions de la filière et l’état des lieux, sur chaque segment du parc, du déploiement du plan de rénovation énergétique des bâtiments. Il rappelle l’étendue et la diversité des interventions du Plan Bâtiment Durable et confirme la place centrale du bâtiment dans la transition énergétique de notre économie.

« 2014, une année utile ! » pour Philippe Pelletier, avocat et président du Plan Bâtiment Durable qui, en ouverture du rapport, signe l’éditorial suivant: « Voilà six ans que nous sommes ensemble, ce n’est pas encore l’âge de raison mais cela s’en approche. A chaque année sa couleur, plus ou moins vive : 2014 présente à cet égard bien des éclats si l’on y regarde de près. 2014 restera l’année de la modernité que traduit notre réflexion collective -et déjà de premières actions- pour que le numérique pénètre le bâtiment.

2014, c’est aussi le temps d’une déclinaison territoriale affirmée de notre démarche : déjà sept plans bâtiments durables régionaux, un réseau de plus d’une vingtaine de clusters toujours plus vivaces. Mais 2014, c’est aussi l’année de l’élargissement de notre vision partagée : de l’énergie à l’environnement, de la réglementation thermique à la préfiguration d’une règle future qui encadrera la confection de bâtiments responsables en replaçant les occupants au centre de la démarche.

2014, c’est encore le temps de l’engagement des acteurs : tous ces entrepreneurs qui se forment pour se rassembler sous la bannière RGE, tous ces acteurs du parc tertiaire privé et public qui proclament leur volonté de rénover leurs actifs.

L’année écoulée, c’est enfin celle du vote par l’Assemblée nationale du projet de loi pour la transition énergétique et la croissance verte ! Le titre II de ce texte est riche des propositions du Plan Bâtiment Durable, témoignant ainsi de la place que nous occupons désormais sur le chemin de la mutation immobilière de notre société. Grâce à notre mobilisation exemplaire et à l’écoute attentive que nous prêtons à la situation de chacun, qui permettent une créativité collective, l’innovation durable est au coeur de notre projet ».

Télécharger le rapport

Nov 13 2014

Actualités bâtiment : PUBLICATION DU RAPPORT « INVENTONS ENSEMBLE LA CARTE VITALE DU LOGEMENT »

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Le Blog Du Bâtiment : Début juin, Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Durable a demandé à Emmanuel Cau, vice-président du Conseil Régional de Nord-Pas-de-Calais et à André Pouget, Gérant du bureau d’étude POUGET Consultants, de conduire un groupe de travail autour du sujet « Rénovation des logements : du diagnostic à l’usage ».

Ce groupe de travail avait pour objectif de concourir à l’élaboration de la « carte vitale du logement », outil de mutualisation et de suivi dynamique de l’ensemble des informations concernant un même bâtiment.

Au terme d’une large concertation de plus d’une centaine d’acteurs et 900 pages de contributions, Emmanuel Cau et André Pouget ont présenté ce 29 octobre les grandes orientations de préfiguration d’un dispositif de type « carte vitale du logement ».

  • La « carte vitale », un outil qui fédère les initiatives en cours et dépasse la dimension énergétique

Le groupe de travail a plébiscité la création d’un outil numérique permettant une meilleure gestion des informations du logement et une amélioration de la qualité de ce dernier, notamment de ses caractéristiques environnementales. Cet outil a été nommé « carte vitale » par commodité par le groupe mais cette appellation n’est pas figée.

Différentes initiatives existent déjà ou sont en cours de développement. L’intérêt de la « carte vitale » du logement repose sur l’agrégation et la bonne mutualisation de l’ensemble des démarches en cours initiées autant de la part d’acteurs publics que privés. Si les différents outils existants ne répondent aujourd’hui que partiellement aux différents enjeux, la «carte vitale » apparait comme l’outil numérique qui supporte, coordonne et utilise différentes bases de données existantes, héberge ses propres données pour être l’outil fédérateur des différentes applications.

Le groupe de travail plaide pour que la « carte vitale » assure transparence, fiabilité et pérennité des informations, avec une utilisation ouverte, collaborative, incrémentale et une standardisation des données.

Très concrètement, le dispositif « carte vitale » est en pleine complémentarité avec le projet de « passeport rénovation » (dont la création a été annoncée par les pouvoirs publics) : ce dernier viendra s’intégrer à la « carte vitale » pour en constituer une brique essentielle dédiée à la programmation ou la réalisation de travaux d’efficacité énergétique.

De manière générale, la « carte vitale » du logement est un outil permettant de traiter l’ensemble des questions relatives à la valorisation du patrimoine immobilier, en s’attachant à améliorer la qualité du bien immobilier, utile pour susciter l’intérêt du particulier et convaincre à davantage de travaux de rénovation.

  • Un outil partenarial pour l’ensemble des acteurs

L’outil a vocation à s’adresser à tous les acteurs à tous les stades de la vie du bâtiment : de l’habitant, à l’ensemble des acteurs professionnels en passant par les autorités porteuses des politiques publiques. Chacun dispose d’un rôle et de prérogatives associées. Ainsi, la « carte vitale » contribue à la structuration de la filière du bâtiment et favorise les innovations.

L’habitant bénéficie des informations nécessaires à une bonne utilisation de son logement, ainsi que possiblement à de nouveaux services (applications qui exploitent les données disponibles par exemple sur les plans, les consommations énergétiques…). Du point de vue des professionnels du bâtiment, de l’immobilier et de l’énergie, l’outil est source d’efficacité et valeur ajoutée (gain de temps, transparence, pérennité de l’information) permettant de valoriser les métiers. Pour les pouvoirs publics enfin, il s’agit d’un outil précieux de suivi et d’amélioration des programmes d’actions.

L’alimentation de l’outil et son utilisation se font tout au long de la vie du bâtiment, même si la livraison d’un logement neuf, la réalisation d’une opération de rénovation, ou une mutation constituent des moments clés pour cela.

www.planbatimentdurable.fr

Oct 06 2014

Actualités bâtiment : publication du rapport #3 du groupe de travail « RBR 2020 » : « cap sur le futur bâtiment responsable »

plan-batiment-durableLe Blog Du Bâtiment : La loi du 3 août 2009 a posé le principe des bâtiments à énergie positive à l’horizon 2020. Afin de participer pleinement à l’élaboration de cette étape importante pour la construction neuve dans notre pays, Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable, a confié dès fin 2011, à Christian Cléret (Directeur Général de Poste-Immo) et Bernard Boyer (président de SUN BBF et de S2T) la co-présidence d’un groupe de travail dédié à la réflexion sur le bâtiment responsable à l’horizon 2020-2050 (RBR 2020).

Ce groupe, composé d’une trentaine de personnalités qualifiées reconnues pour leur expertise et leur indépendance, a rendu successivement deux rapports à l’été 2012 et l’automne 2013 qui ont permis d’ouvrir un large champ de réflexion sur les problématiques soulevées par le bâtiment responsable.

Le groupe de travail publie aujourd’hui son troisième rapport  dont la rédaction s’est inscrite dans une volonté de concrétiser le travail accompli afin de mettre en mouvement tous les acteurs au plus vite dans la démarche bâtiment responsable 2020.

Le groupe de travail plaide pour l’élaboration d’un ou de labels et indicateurs de performance du bâtiment de demain. Il présente alors quelques lignes directrices qui sont des orientations sur des thématiques clés du bâtiment responsable 2020.

Ces lignes directrices se regroupent en trois grands piliers de réflexion :

1. Elargir le champ de vision au-delà de l’efficacité énergétique : se préoccuper non seulement de l’énergie positive, mais aussi du lien entre le bâtiment et le territoire, et d’autres critères tels que le cycle de vie, l’empreinte carbone, la biodiversité, la santé et le confort ;

2. Concilier une logique de passages obligés et une logique d’incitation et de mobilisation, afin de pouvoir embarquer chaque acteur selon son rythme et ses moyens. C’est ainsi que le groupe préconise que le(s) futur(s) labels puissent se doter d’un socle d’indicateurs « obligatoire » et de champs pouvant donner lieu, à l’avenir, à des développements complémentaires.

3. Optimiser la mesure de la performance énergétique à travers des tests et des indicateurs précis.

Au-delà de ces lignes directrices approfondies dans le rapport, le groupe de travail attire l’attention de la filière sur l’importance d’approfondir deux sujets essentiels que sont la question de l’optimisation du coût énergétique grâce à un signal prix adapté et celui de l’innovation dans les mesures de performance.

« Faire avancer « simultanément et en cohérence » l’efficacité énergétique du bâti, le développement des ENR, le maillage et l’interconnexion des réseaux énergétiques, les utilisations « branchables »  des ENR (transport par exemple), les stockages, et les technologies de gestion et d’échange, voilà notre impératif », synthétise Bernard Boyer.

Pour Christian Cléret,   « nous vivons une formidable mutation économique et industrielle. La question n’est pas de lutter contre, mais d’anticiper, d’éclairer l’avenir et de soutenir les opportunités ».

Au moment où la Ministre de l’Ecologie a réaffirmé son souhait de voir rapidement les bâtiments à énergie positive se généraliser et où cette perspective pourrait se traduire dans la future loi pour la transition énergétique, ce rapport vient apporter de premières pistes sur la future réglementation et sa nécessaire préfiguration.

Quelles suites pour le groupe de travail ?
Au-delà de la poursuite des auditions et de la réflexion sur la prospective, Christian Cléret et Bernard Boyer souhaitent désormais que ce rapport puisse faire l’objet d’une large diffusion et concertation au sein del’ensemble de la filière. Ils invitent donc l’ensemble des acteurs et experts du bâtiment et de la ville durable à réagir à ce rapport par le biais de la plate-forme dédiée : https://rbr20202050.wordpress.com/

Sep 16 2014

Actualités bâtiment : Quatre nouveaux signataires pour la charte tertiaire

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Le Blog Du Bâtiment : Quatre nouveaux acteurs, le groupe AFNOR, SWISS LIFE France, MACIFIMO et COVEA Immobilier, sont venus rejoindre ce jour la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés. Initiée fin 2013 par le Plan Bâtiment Durable, cette démarche d’anticipation volontaire de l’obligation de rénovation énergétique du parc tertiaire continue d’emporter l’adhésion des acteurs.

Pour ces nouveaux acteurs, cette démarche s’inscrit naturellement dans le processus déjà engagé par ces sociétés. Pour Thierry Marquès, directeur immobilier de Swiss Life France, cette signature permet à son groupe de s’engager « résolument dans une démarche proactive de réduction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre ».

Cet engagement vient également structurer les politiques déjà mises en place, ainsi pour Sophie Marain, secrétaire générale du groupe AFNOR, s’inscrire dans la dynamique de la charte « offre un cadre mobilisateur pour [les] équipes avec le concours desquelles nous souhaitons abaisser nos consommations énergétiques et contribuer aux côtés des autres signataires à l’émergence de bonnes pratiques communes de gestion de l’énergie dans le bâtiment ».

De même, pour  Loic Lecallo, directeur de Covéa Immobilier, « la charte s’inscrit pleinement » dans la stratégie du groupe, au regard des actions déjà engagées.  La charte constitue un marqueur des politiques d’efficacité énergétique et de RSE déjà mise en place et permet de souligner la volonté des acteurs de « poursuivre dans cette démarche de progrès », selon Jean-Paul Moreau, directeur général de MACIFIMO.

Soixante-douze entités ont aujourd’hui signé la charte et s’engagent progressivement dans un processus de rénovation de leur parc immobilier. Plusieurs autres acteurs, notamment issus de la sphère publique, devraient signer dans les prochains jours.

Les premiers retours d’expériences des signataires de la charte ont été recensés et analysés ; ils feront l’objet d’une présentation publique dans les prochaines semaines.

Pour rappel, le 31 octobre 2013, les ministres de l’Egalité des Territoires et du Logement et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie étaient venus saluer cette démarche volontaire de la filière. En effet, conscients de la nécessité d’organiser un mouvement coordonné de rénovation énergétique du parc tertiaire, les acteurs ont décidé d’anticiper la mise en application de l’obligation future de rénovation.

Cette charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires s’inscrit dans les recommandations de méthode et d’objectifs issus de la large concertation menée en 2010 et 2011 par Maurice Gauchot (CBRE France). Cette concertation avait permis de préfigurer les grandes caractéristiques de l’obligation de rénovation énergétique qui incombe aux bâtiments tertiaires publics et privés entre 2012 et 2020.

Les signataires de la charte souhaitent que la démarche suscite un mouvement d’ensemble en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique, du bien-être des utilisateurs des locaux et de l’activité économique de la filière du bâtiment et de l’immobilier. La charte est ouverte à la signature de tous les acteurs publics et privés du secteur tertiaire désireux d’engager l’amélioration énergétique de leur parc. Elle est également ouverte aux organismes collectifs qui rassemblent les acteurs du parc tertiaire public et privé : associations, fédérations qui promeuvent les intérêts d’un métier ou d’un segment particulier du parc.

La charte est téléchargeable sur le site : www.planbatimentdurable.fr

Juin 10 2014

Actualités bâtiment : Plan Bâtiment Durable : nouvelles signatures pour la charte tertiaire

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Le Blog Du Bâtiment : Sept grandes entreprises et un syndicat professionnel ont signé la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés portée par le Plan Bâtiment Durable.

A l’occasion d’une nouvelle séance de signatures organisée par le Plan Bâtiment Durable, les sociétés Aéroports de Paris, Bouygues Energies & Services, Cofely Axima, Eiffage Energie, Schneider Electric et VINCI Energies sont venus rejoindre plus d’une cinquantaine d’entités déjà engagées. Le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique – SERCE a également apposé sa signature, traduisant ainsi son soutien à cette démarche.

Plus tôt dans la journée, TIAA Henderson Real Estate, acteur majeur dans la gestion d’actifs immobiliers tertiaires, avait également signé la charte par parapheur interposé. C’est ainsi plus d’une soixantaine d’entités qui ont aujourd’hui signé la charte et s’engagent progressivement dans un processus de rénovation de leur parc immobilier.

Pour rappel, le 31 octobre 2013, les ministres de l’Egalité des Territoires et du Logement et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie étaient venus saluer cette démarche volontaire de la filière. En effet, conscients de la nécessité d’organiser un mouvement coordonné de rénovation énergétique du parc tertiaire, les acteurs ont décidé d’anticiper la mise en application de l’obligation future de rénovation.

Cette charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires s’inscrit dans les recommandations de méthode et d’objectifs issus de la large concertation menée en 2010 et 2011 par Maurice Gauchot (CBRE France). Cette concertation avait permis de préfigurer les grandes caractéristiques de l’obligation de rénovation énergétique qui incombe aux bâtiments tertiaires publics et privés entre 2012 et 2020.

Les signataires de la charte souhaitent que la démarche suscite un mouvement d’ensemble en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique, du bien-être des utilisateurs des locaux et de l’activité économique de la filière du bâtiment et de l’immobilier.

La charte est ouverte à la signature de tous les acteurs publics et privés du secteur tertiaire désireux d’engager l’amélioration énergétique de leur parc. Elle est également ouverte aux organismes collectifs qui rassemblent les acteurs du parc tertiaire public et privé : associations, fédérations qui promeuvent les intérêts d’un métier ou d’un segment particulier du parc.

Le Plan Bâtiment Durable analyse actuellement les premiers retours d’expérience et plans de progrès communiqués par les signataires ; une première communication sera faite avant l’été.

La charte est téléchargeable sur le site : www.planbatimentdurable.fr

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